Les mineurs de fond

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les avantages

  • De tous temps,le métier de mineur a attiré de nombreuses populations rurales qui y voyaient une amélioration sensible de leurs conditions de vie. Ainsi pour séduire les ouvriers,les compagnies n'hésitent pas à construire en masse des logements pour ceux-ci(les fameux corons)et les louent à leur employés pour un loyer mensuel plus que modique (de l'ordre de la valeur d'une journée de travail).De plus,le mineur perçoit souvent quelques quintaux de charbon par mois,en fonction de la saison(avantage en nature non négligeable).


les salaire des mineurs

  • En 1900,le salaire moyen par jour est de 5,04 Francs dans le Nord et de 4,86 Francs dans le Pas-de-Calais.

Les grèves menées courageusement par les mineurs, malgré l'aiguillon de la famille à nourrir, ont améliorées leur condition. A Marles-les-Mines, après la grève de 1906, le salaire du mineur de fond est de 7,31 francs par jour ; à Liévin, il est de 6,79 francs. Les salaires des galibots sont de l'ordre de 2,00 francs. Après la première guerre mondiale, des grèves permettent encore un relèvement des salaires. Un mineur à l'abattage gagnait 25 francs par jour en 1919.

  • Groupe de Liévin,Constitué par les anciennes concessions de Liévin et de Vimy-Fresnoy.

Principaux Sièges de concentration du Groupe,Siège 6 d'Angres et 7 d'avion.

  • Longtemps les prospecteurs ont cru que le bassin se prolongeait logiquement d'est en ouest. De nombreuses recherches furent effectuées sans succès dans le Pas-de-Calais. Les écueils étaient nombreux : convaincre les actionnaires, combattre les éléments (éboulements et inondations), rechercher la main-d'oeuvre, ne jamais se décourager.

Ce n'est qu'au milieu du XIXème siècle que les recherches aboutirent.

dans le nord

  • La houille a été extraite pour la première fois le 3 février 1720 dans le Nord à Fresnes-sur-Escaut. A l'origine de cette épopée, il y a le traité d'Utrecht en 1713, qui place les exploitations charbonnières de Charleroi sous contrôle autrichien. Louis XIV encourage alors la recherche des veines dans le nord pour éviter les importations de charbon. Souvent les nobles (comme le vicomte Desandrouin) ont à la fois la capacité de réunir les fonds nécessaires et la ténacité pour creuser les multiples fosses qui permettront aux chercheurs de houille de découvrir enfin les nappes, notamment à Anzin (région de Valenciennes), Fresnes et Aniche.

Cet entêtement conduira, en 1757, à la création de la compagnie d'Anzin, qui durera sous ce nom jusqu'à la nationalisation des charbonnages après la deuxième guerre mondiale, soit près de 200 ans d'existence.

À suivre