|
|
(24 versions intermédiaires masquées) |
Ligne 1 : |
Ligne 1 : |
- | '''En ce 7 janvier 1950, l'hiver était bien là.'''
| + | [[Fichier:Ma_tête.jpg]] Vous pouvez me joindre au mail suivant : lelievinois@gmail.com |
- | | + | |
- | L'eau des caniveaux était gelée et le givre avait orné de guirlandes les branches des arbres de la rue Montgolfier.
| + | |
- | | + | |
- | Mais, c'était la période des vœux et il fallait mettre le nez dehors et se préparer à des heures de marche.
| + | |
- | Comme chaque année, nous allions présenter nos vœux à la sœur de mon grand père maternel.
| + | |
- | Nous ne la voyions qu'une fois par an.
| + | |
- | Sa maison dans le petit coron rue De Lattre de Tassigny respirait la propreté et l'ordre.
| + | |
- | Ses deux enfants étaient toute sa fierté. Sa fille préparait son entrée à l'école normale... et deviendrait la directrice de l'école d'Angres.
| + | |
- | Son garçon, marié, avait rejoint le garage de son beau-père, fabricant de carrosserie en bois!( écolo...avant l'heure?)
| + | |
- | "Ma tante" nous attendait toujours avec une tarte maison au « libouli ».
| + | |
- | | + | |
- | Son mari m'avait toujours intrigué avec son prénom « Vulgan »...
| + | |
- | | + | |
- | Après les récits de l'année écoulée, il fallait penser au retour. Nous empruntons donc la rue Défernez plus éclairée.
| + | |
- | Et arrivait enfin le moment que j'attendais depuis le début de l'après midi, « la pharmacie » en bas de la rue François Courtin.
| + | |
- | La crèche illuminée dans la vitrine n'était pas mon attente,
| + | |
- | | + | |
- | moi, '''je voulais voir les sangsues''' qui nageaient dans leur aquarium boule.
| + | |
- | | + | |
- | [[Fichier:Sangsues.jpg]] | + | |
- | | + | |
- | | + | |
- | L'éclairage clignotant donnait un aspect surnaturel à ces « petits monstres » qui s'allongeaient lentement, se collaient à la vitre pour s'étirer à nouveau mollement dans un ballet irréel .
| + | |
- | Ces petits cônes noirs se tordaient, montraient leurs ventouses et s'écrasait sur la paroi.
| + | |
- | Mes yeux ne pouvaient se détacher de ces bêtes si « extraordinaires ».
| + | |
- | Ma mère , me tirant par la main, peinait à m'éloigner de ce monde du silence.
| + | |
- | Après quelques minutes, notre marche pouvait reprendre au milieu des panaches glacés que relâchaient nos respirations.
| + | |
- | ''Je les avais vues, j'avais vu les « terreurs effayantes » !''
| + | |