Poèmes

De Wikicitoyenlievin.

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Ce jour là j’avais la pêche
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Je ne me souviens plus très la date
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Je pris donc ma banane
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Couleur abricot
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Et décidais de sortir a la guinguette « les mirabelles »
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J’avais un coup dans le citron.
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J’essayais de draguer une fille mûre.
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Je crus faire bonne pêche.
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Celle-ci s’appelait cerise.
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Ses yeux étaient marrons,
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Et l’iris couleur prune.
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J’ai ramené ma fraise
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Elle devient rouge tomate   
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Elle m’a foutu une châtaigne   
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Et je suis tombé dans les pommes.
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Je me suis relevé comme un cornichon
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J’avais les jambes qui flageolaient.
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Oui, ce n’était qu’une courge
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Tout ce que je voulais, c’était son oseille
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Car je n’avais pas un radis.
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Bien sûr qu’elle portait des lentilles
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Et qu’elle avait les cheveux poivre et sel
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Et les oreilles en feuilles d’artichauts   
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Mais moi je me foutais pas mal de son persil
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Je ne voulais que son blé
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Car c’était une fille d’avocat.
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Je pensais que pour gagner son avoine
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Il fallait draguer la fille d’un gros légume.
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Que l’on ne me raconte pas de salades
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Maintenant je sais que l’on doit s’occuper de ses oignons.
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'''lulu'''

Version actuelle en date du 12 septembre 2011 à 09:22

[modifier] jardin secret

de moi cyprès

pourtant absinthe

soucis,pensées

là,sous jacinthes

charme et thym

saule pleureur

rosée du matin:

larmes des fleurs


de moi si près

pourtant absente

soucis,pensées

là,sous-jacentes


charme éteint

seul,pleureur

rosée du matin:

larmes des fleurs.

GEGE


[modifier] HISTOIRE MI-FIGUE, MI-RAISIN

[modifier] LA FILLE DU GROS LEGUME

Ce jour là j’avais la pêche

Je ne me souviens plus très la date

Je pris donc ma banane

Couleur abricot

Et décidais de sortir a la guinguette « les mirabelles »

J’avais un coup dans le citron.

J’essayais de draguer une fille mûre.

Je crus faire bonne pêche.

Celle-ci s’appelait cerise.

Ses yeux étaient marrons,

La prunelle

Noisette

Et l’iris couleur prune.

J’ai ramené ma fraise

Elle devient rouge tomate

Elle m’a foutu une châtaigne

Et je suis tombé dans les pommes.

Je me suis relevé comme un cornichon

J’avais les jambes qui flageolaient.

Oui, ce n’était qu’une courge

Tout ce que je voulais, c’était son oseille

Car je n’avais pas un radis.

Bien sûr qu’elle portait des lentilles

Et qu’elle avait les cheveux poivre et sel

Et les oreilles en feuilles d’artichauts

Mais moi je me foutais pas mal de son persil

Je ne voulais que son blé

Car c’était une fille d’avocat.

Je pensais que pour gagner son avoine

Il fallait draguer la fille d’un gros légume.

Que l’on ne me raconte pas de salades

Maintenant je sais que l’on doit s’occuper de ses oignons.


lulu

À suivre